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Vous trouverez ici des conférences, vidéos, enseignements... pour rejoindre et nourrir notre vie spirituelle...

Jeudis Du Rocher
Jeudi 17 Mars à 18h
La Samaritaine ou l'Evangile de la rencontre

Jeudis Du Rocher

Jeudi 13 Janvier à 18h

Seule la grâce nous sauve

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La Samaritaine ou l'Evangile de la rencontrePhilippe Mac Leod
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C'est par grâce que vous êtes sauvés.jpg

En 1999, avec la Déclaration commune sur la justification par la foi, catholiques et luthériens se sont accordés sur une formulation commune de leur foi, affirmant ensemble que le salut était accordé aux hommes par la grâce de Dieu et non selon leurs mérites. Cet accord, qui s'étend désormais aux réformés et aux anglicans du monde entier, mettait un terme à 500 ans de contentieux théologiques à l'origine de la Réforme protestante. Les chrétiens sont donc unanimes pour accorder à la grâce la primauté. Mais comment comprendre ce qu'est la grâce ? Béatrice Soltner reçoit le théologien André Birmelé, auteur de "L'horizon de la grâce" (éd. Cerf, 2013).

Seule la grâce nous sauveAndré Birmelé RCF Halte Spirituelle
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 Jeudis du Rocher 

Jeudi 18 Novembre à 18h

 

Sur le thème "Dieu nous parle-t-il ?"

 

En tant que personne incarnée, la parole fait partie de ce qui nous constitue depuis l’enfance. Ecouter la parole de l’autre, parler à son tour fait partie de notre humanité. Mais que dire de la Parole de Dieu ? Nous parle-t-il ? Comment nous parvient sa Parole et comment l’entendre ?

 

Une parole humaine

 

Cette question est au cœur d’un livre paru chez Salvator, intitulé "Paroles humaines, Parole de Dieu". On le doit au jésuite Christoph Théobald. "La Parole de Dieu est une parole humaine. Sinon on rentre très vite dans une conception mythique. Dans le premier texte du nouveau testament, l’apôtre Paul raconte ce qu’est la Parole de Dieu. Elle travaille son intériorité" explique-t-il.

 

"La Parole créatrice de Dieu retentit et crée. C’est d’emblée une bonne nouvelle. C’est le cœur même de la Parole de Dieu : créer. Créer chaque être humain et retentir au cœur de chaque être humain. Nous devenons parole, des êtres capables de s’adresser à autrui. Nous le faisons avec notre cœur, notre intériorité. Il apparaît donc une tension. Est-ce que la parole que je vais dire est une parole vraie" ajoute Christoph Théobald.

 

Le Christ, l'ultime Parole de Dieu

 

A la différence de l’islam, qui est une révélation dictée, la Parole de Dieu provient d’hommes qui se sont mis en marche avec leur Dieu. "Dieu se cache dans l’écriture au profit de la parole du prophète, au profit de la parole de Jésus, de ses apôtres, des disciples des communautés, qui ont mis par écrit ce qu’ils ont expérimentés" lance le jésuite.

 

Ce dernier rappelle que le Christ est identifié à l’ultime Parole de Dieu. "En lui, Dieu nous a tout dit. Il y a une telle intimité entre ce que Jésus a entendu et ce qu’il est dans toute sa cohérence que les disciples, après la résurrection, ont reconnu en lui l’ultime Parole même de Dieu, faite chair" conclut-il.

Dieu nous parle-t-il ?RCF - Christoph Théobald
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Jeudi 14 Octobre

Quand Dieu nous aide à vivre notre finitude


Le Christ nous aide à vivre notre condition limitée et mortelle.
Pour cela il faut se laisser éclairer par sa parole libératrice.
Le Fils devient alors notre allié le plus sûr...

 

Quand Dieu nous aide à vivre notre finitudeJean-François Noël
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Tout commence aujourd'hui !

Que sera le monde d’après ? Peut-on croire en un avenir ? Comment réorganiser le monde pour relever les défis qui font face à l’humanité et ne pas de s’en détourner mais pour s’y engager avec confiance...? D’après l’ouvrage « A vous de commencer » Frère Emile de la communauté de Taizé


08 oct. à 18:00

Tout commence aujourd'hui !Frère Emile de Taizé
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Suivre Dieu est une aventure

"La vie est à la fois un grand risque qui entraîne dans de grandes souffrances mais c'est aussi une magnifique aventure." De ce mot, "aventure", on redécouvre avec Xavier Morales toute la densité spirituelle. Le théologien vient de publier "Dieu est aventure" (éd. Salvator). Où il explique combien l'imprévisible est au cœur de la vie spirituelle. Croire qu'il n'est pas de destin tout tracé, c'est fondamental: il en va de "notre manière de percevoir notre existence et de prendre des décisions". Car comme Dieu, l'aventure nous surprend, nous fait changer notre vie, nous oblige à assumer le risque et découvrir de nouveaux horizons.

"L'Esprit nous plonge dans une vie sans sécurité, une vie précaire"


Attendre des signes...


Qui d'entre nous n'a jamais été tenté de voir sa vie comme un chemin tout tracé ? Les chrétiens aussi et "pendant très longtemps", observe Xavier Morales, ont cédé à l'idée que l'on nous "met sur des rails" et que l'on nous "donne une mission". "Si vous savez que tout est déjà prévu vous passez votre vie à attendre des signes." Des signes pour nous conforter dans nos choix, au risque d'être déçu.

Or, "Dieu veut que nous prenions des itinitiaves." En d'autres termes, il ne trace pas un destin que chacun doit suivre tout au long de notre existence. Pour le chrétien, comme pour tout autre être humain, le chemin se dessine au fur et à mesure que l'on avance.


... ou Avancer en insécurité


Il nous faut donc concevoir "la vie comme un mystère, comme quelque chose qui reste secret". Avec tout ce que cela a d'exaltant. "Si, au moment où nous rencontrons le Christ, dit le théologien, nous nous nous attachons à ce qu'il nous demande, très vite il nous laisse la place: il veut que nos soyons quelqu'un, que nous existions avec notre identitié propre."

"L'Esprit nous plonge dans une vie sans sécurité, une vie précaire." Il nous débarrasse de nos certitudes, de nos pensées toutes faites et de nos représentations hâtives. Et c'est même plus que cela, il nous mène vers une pauvreté véritable. Si, comme le dit Xavier Morales, être chrétien c'est "vivre une vie où on est prêt à chaque jour à tomber en ruine", qui donc alors est assez fou pour être chrétien ? "Il ne faut surtout pas en avoir peur", répond le théologien. Car la tradition catholique nous enseigne le discernement.

Le paradoxe de la vie spirituelle

Comment savoir si on est sur le bon chemin ? On touche là au paradoxe de la vie spirituelle. L'être humain est traversé de toutes parts par ses désirs, ses peurs, ses doutes, ses implusions. "On n'est pas le seul à parler dans notre tête." Comment savoir quelle est la juste voix ? Discerner c'est vérifier l'origine de nos impulsions. Nous avons pour critère premier que "l'Esprit nous pousse toujours vers le bien". Et vers ce qui nous fait du bien.

Autre critère pour avancer au souffle de l'Esprit : éprouver le sentiment que l'on devient ce que l'on est. C'est tout le paradoxe de la vie spirituelle à la suite du Christ : "Quand l'Esprit, qui est un autre que nous, agit en nous, nous devenons nous-mêmes." C'est là la grande aventure que chacun est amené à vivre sans crainte, mais avec courage.

 

Suivre Dieu est une aventureXavier Morales
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Les saints sauveront le monde ! 

Oser tout donner à la suite du Christ, vivre véritablement la voie de la charité enseignée par Jésus, prendre au sérieux l'Évangile : c'est ce qu’ont fait les saints, ces femmes et ces hommes que nous fêtons tout au long de l'année mais aussi lors de la Toussaint. Dans son exhortation apostolique sur la sainteté le pape François invite tous les baptisés à rechercher la sainteté. Difficile cependant de se comparer à Paul de Tarse, Mère Teresa, François d’Assise ou Thérèse de Lisieux ! Ces géants de la foi peuvent-ils nous servir de modèles ? Ou alors, les saints, que l'on a souvent enfermés dans des représentations désuètes, ne sont-ils pas des figures poussiéreuses ? Auteure du "Dictionnaire amoureux des saints" (éd. Plon), Christiane Rancé est "tout à fait persuadée" que "la sainteté et l'émergence de saints dans notre monde est la question la plus fondamentale pour garantir l'avenir de l'humanité".

"Le saint c'est celui qui choisit éperdument de faire la connaissance avec le bien, dans la définition que le Christ en a donné : l'amour"

Qui sont les saints ?
"Les saints sont nos compagnons invisibles", explique Christiane Rancé. On peut leur parler, leur demander d'intercéder pour soi et pour le monde, parce que d'une certaine façon ils sont nos contemporains. "Les saints sont nos contemporains car ils ont incarné dans une permanence éblouissante, la parole qui tient le monde et qui la sauve."

Pour les catholiques, le sacrement du baptême "nous rend tous saints". Bien plus qu'un objectif, la sainteté est donc "un chemin" qui permet d'accéder "au modèle le plus parfait qui soit, le Christ". Et si Christiane Rancé consacre un dictionnaire aux saints, c'est que leur rôle dans le monde est essentiel : ce sont des êtres "comme vous et moi" qui "peuvent faire en sorte que le cours de l'histoire soit redressé". 

Les saints ne sont pas des modèles
Les saints ne peuvent pas être des modèles car le modèle c'est le Christ. Un modèle que chaque saint a justement "élargi". En observant la vie de chaque saint on découvre comment ont été interprétées ou appliquées les notions de charité, d'amour du prochain ou de joie chrétienne. "Chacun dans son action, dans l'abandon qu'il a eu pour l'amour du prochain pour l'amour du Christ, a élargi cette notion de sainteté."

"D'une certaine façon, on comprend qu'on est là dans quelque chose de fluide, dans quelque chose d'infini, qui n'a pas de limite." Pour Christiane Rancé, il y a quelque chose d'"extraordinaire" dans le fait que "chacun a eu sa signature particulière, chacun a trouvé sa voie et sa façon si particulière d'incarner les Évangiles à un moment donné de l'histoire".
 
À quel moment bascule-t-on dans la sainteté ? 
Le saint "constitue ce terrain infiniment élargissable, pour peu chaque homme décide d'élargir ce cercle immense". Devenir saint, cela demande d'abord une "éducation", une "transmission" de la parole évangélique. "Ce qu'il y a de très beau aussi dans la sainteté c'est que le culte des saints ce qu'est que le culte d'une transmission, d'une incarnation possible de la parole évangélique."

Il faut aussi "une révélation". "Cette intranquillité, cette conscience malheureuse de la possibilité du mal qui peut travailler un être et l'amener à reprendre en considération la liberté essentielle." Prendre conscience de l'infinie liberté de l'homme de choisir entre le bien et le mal. "Le saint c'est celui qui choisit éperdument de faire la connaissance avec le bien, dans la définition que le Christ en a donné : l'amour."

Les saints sauveront le monde !Christiane Rancé
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